L’histoire des équipementiers officiels NBA

Nike est l’équipementier officiel de la NBA. Tous ceux qui suivent le basket US le savent. Il est d’ailleurs assez difficile de passer à côté lorsqu’on regarde un match. Et pour cause, depuis 2017, la virgule iconique trône fièrement sur la bretelle droite de chaque maillot.
Mais si on vous demandait de nommer l’équipementier de la Ligue en 2004 ou en 1986 ? La réponse serait-elle aussi rapide et ferme ?
Pour devenir incollable sur le sujet, nous vous proposons une petite plongée dans l’Histoire en découvrant année après année tous les équipementiers officiels de la NBA.
Frise chronologique des équipementiers officiels de la NBA
Les équipementiers officiels de la NBA depuis 1986

1986 : MacGregor Sand-Knit

L’entreprise MacGregor Sand-Knit est considérée comme le premier équipementier exclusif de la NBA. En 1986, la firme américaine signa un contrat avec la Ligue dans lequel elle obtint l’exclusivité de la production de maillots et tenues d’échauffement de toutes les franchises, ainsi que de la fabrication des maillots destinés au public.

Avant ce contrat historique, la production des maillots était gérée au niveau des franchises elles-mêmes. Celles-ci avaient le droit de conclure un accord avec l’équipementier de leur choix, de rang national (Sand-Knit, Wilson, Russell Athletic, etc.) ou local (Tiernan).

Cet accord exclusif fut une véritable aubaine pour la firme qui était en pleine expansion. Cependant, MacGregor Sand-Knit montra rapidement des signes de faiblesse. Incapable de produire et distribuer les quantités de maillots nécessaires aux équipes et au merchandising, l’équipementier s’attira la foudre de la Ligue.

La NBA entrait dans l’ère du marketing et avait absolument besoin d’un partenaire avec les reins solides. Alors que le contrat prévoyait une durée initiale de 5 ans, celui-ci pris fin à l’issue de la saison 1989-90. On ne plaisante pas avec les affaires !

1990 : Champion

Suite à la rupture de son contrat avec MacGregor Sand-Knit, la NBA s’empressa de trouver un équipementier capable de répondre à cette forte demande. Champion décrocha le graal et devint l’équipementier officiel et exclusif jusqu’en 1997.

1997 : Champion | Nike | Starter

L’année 1997 fut un tournant dans l’histoire des équipementiers, puisque la NBA abandonna le concept d’exclusivité. Fini le temps où une seule firme raflait la mise. Champion resta toujours en place mais dut désormais partager le gâteau avec Nike et Starter.

Cependant la société de Caroline du Nord conserva l’exclusivité sur le merchandising jusqu’en 2002. Chaque société se voit attribuer un « portefeuille » de franchises.

Champion gèrait 10 équipes : Atlanta Hawks, Indiana Pacers, Los Angeles Clippers, New Jersey Nets, Orlando Magic, Philadelphia Sixers, Phoenix Suns, Seattle SuperSonics, Utah Jazz et Vancouver Grizzlies.

Nike gèrait 10 équipes : Boston Celtics, Chicago Bulls, Dallas Mavs, Detroit Pistons, Los Angeles Lakers, Miami Heat, Portland Trail Blazers, San Antonio Spurs, Toronto Raptors et Washington Wizards.

Starter gèrait 9 équipes : Charlotte Hornets, Cleveland Cavaliers, Denver Nuggets, Golden State Warriors, Houston Rockets, Milwaukee Bucks, Minnesota Timberwolves, New York Knicks et Sacramento Kings.

1999 : Champion | Nike | Puma

En 1999, Stater, alors en difficultés financières dut laisser sa place à un nouveau venu. Puma hérita alors des droits sur toutes les franchises de Starter.

2001 : Champion | Nike | Reebok

En 2001, Reebok devint le nouveau membre de ce trio commercial. La société anglaise remplaça Puma, qui n’eut finalement tenu que deux petites années.

Ce changement s’accompagna également d’une redistribution des cartes. En plus de l’obtention du portefeuille de Puma, Reebok grapilla également du terrain sur Champion, qui perdit les droits sur deux équipes : les Sonics et les Pacers.

De son côté, Nike conserva les droits sur ses 10 franchises.

2002 : Nike | Reebok

Le début des années 2000 fut définitivement une période instable chez les équipementiers NBA. En 2002, Champion qui était déjà en perte de vitesse, se retira de la danse. Reebok récupéra les droits sur les 8 franchises gérées par la société de Caroline du Nord.

Avec les licences sur 19 franchises, Reebok devint le nouvel acteur phare.

2004 : Reebok

La NBA changea à nouveau son fusille d’épaule et remit la notion d’exclusivité sur le devant la scène. Comme le stipule le contrat paraphé en août 2001, Reebok devint en 2004, l’équipementier exclusif de toutes les franchises NBA. Une grande première depuis 1997.

Le contrat portait sur la production des maillots, des tenues d’échauffement et des chaussures de la NBA. La société anglaise poursuivit ainsi son ascension.

2006 : Adidas

Reebok ne sera pas resté longtemps au sommet. Deux ans après son exclusivité effective, devenue une filiale d’Adidas, la société dut cesser son activité d’équipementier. Suite à l’acquisition, la célèbre marque aux trois bandes « récupéra » le juteux contrat et devint l’équipementier officiel pour les 11 prochaines années. Un deal conclu pour 400 millions de $.

2017 : Nike

En 2015, Nike revint aux affaires par la grande porte. L’entreprise à la virgule signa un contrat avec la NBA lui conférant le statut d’équipementier exclusif pour 8 ans à partir de la saison 2017/18. Un accord XXL, puisque Nike dut poser 1 milliard de $ sur la table.

En plus du montant record, ce contrat marqua une nouvelle étape dans l’histoire de la Ligue. Pour la première fois, un équipementier se voit autoriser d’apposer son logo sur un maillot NBA. Logo également présent sur le short, les chaussettes et tout autre équipement porté par les joueurs.

Ce deal est également très bénéfique à Jordan Brand, dont le logo est présent sur les tenues des joueurs des Charlotte Hornets depuis 2017 et sur l’édition Statement du maillot de toutes les franchises depuis la saison 2020/21.

Jordan Brand est aussi visible sur les maillots du All-Star Game depuis l’édition 2018.

lebasketographe

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