Les meilleurs passeurs NBA en carrière

Bien que le basket soit un sport collectif, la passe n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur. La priorité étant donnée au dunk ou autre tir lointains, plus spectaculaires.
Pourtant, certains joueurs en ont fait leur spécialité. Qui est le meilleur passeur de l’histoire de la NBA ? Focus sur les joueurs qui ont œuvré toute leur carrière pour rendre les autres meilleurs, à coup de caviar.
Les meilleurs passeurs de l'Histoire de la NBA
Infographie : Le Basketographe
Statistiques : NBA Stats (mis à jour le 3 novembre 2021)

Top 10 des meilleurs passeurs NBA

  1. John Stockton – 15 806 passes
  2. Jason Kidd – 12 091 passes
  3. Chris Paul – 10 336 passes (Toujours en activité)
  4. Steve Nash – 10 335 passes
  5. Mark Jackson – 10 334 passes
  6. Magic Johnson – 10 141 passes
  7. Oscar Robertson – 9 887 passes
  8. LeBron James – 9 669 passes (Toujours en activité)
  9. Isiah Thomas – 9 061 passes
  10. Gary Payton – 8 966 passes

John Stockton

Les records font faits pour être battus ! Cet adage n’a jamais été aussi vrai que ces dernières années où les stats s’envolent et font tomber les records les uns après les autres. Pour les passes, ce n’est pas la même chanson.

Ce qu’a réalisé Stockton au cours de ses 19 saisons passées aux Utah Jazz est hallucinant. S’il n’est pas le meneur le plus flashy, une seule chose ne pourra jamais lui être reprochée : son efficacité. Il s’évertua toute sa carrière à servir ses coéquipiers avec une dévotion sans égal.

Stockton aimait faire des passes et ce n’est pas Karl Malone qui dira le contraire. Celui qui parviendra à battre les 15 806 de l’ami Johnny n’est peut-être pas encore né !

Jason Kidd

La carrière d’entraîneur de Jason Kidd a quelque peu terni son image, notamment auprès des plus jeunes, mais les vieux sages se souviennent encore du joueur qu’il était. Et en cas d’oubli, les statistiques sont là pour nous le rappeler.

Deuxième meilleur passeur, deuxième meilleur intercepteur, troisième en termes de triple-doubles réalisés. Et la liste est encore longue. Pour faire court, Jason Kidd était une icône tout simplement. Et dire, qu’en devenant le nouvel Head Coach des Bucks en 2014, Giannis ne savait pas qui il était !

Chris Paul

Pick 4 de la draft 2005, derrière Andrew Bogut, Marvin Williams et Deron Williams, Chris Paul éclabousse la NBA de son talent depuis plus de 15 ans. Mais ces derrières années, le meneur All-Star a fait davantage parlé de lui pour ses méfaits que pour son jeu.

On ne compte plus ses incartades : incursion dans le vestiaire des Clippers, doigt dans l’œil de Rajon Rondo, cafardages auprès des arbitres, etc. Paul s’est muté en véritable petite teigne. Même s’il peut être agaçant, Chris Paul restera un meneur de génie.

Après un passage très remarqué à OKC, où il redora son blason, il officie actuellement chez les Suns. En mars 2021, il dépassa la barre des 10 000 passes en carrière.

Steve Nash

15ème choix de la légendaire draft de 1996, l’international canadien a prouvé aux américains que leurs voisins du nord ne savaient jouer qu’au hockey. Double MVP en 2005 et 2006, Steve Nash a su allier efficacité et style (Tu vois John que c’est possible !).

Sur un terrain, Nash ne s’économisait jamais, pour le plus grand bonheur des fans. Mais ce style à risque aura eu pour effet pervers d’user son corps. Signé en 2012 par les Los Angeles Lakers pour former un trio ravageur avec Kobe et Dwight Howard, il ne fut que l’ombre de lui-même.

Nash finit sa carrière par une saison blanche. La faute à un dos trop fatigué.

Mark Jackson

Durant ses 17 saison de carrière, Mark Jackson a vu du pays. Passé par 7 franchises différentes (Knicks, Clippers, Pacers, Nuggets, Raptors, Jazz et Rockets), le meneur a baladé ses talents de gestionnaire aux quatre coin de États-Unis.

Malgré une solide carrière : rookie de l’année en 1988, All-Star en 1989, une finale NBA en 2000 (perdue face aux Lakers), 4ème meilleur passeur de l’histoire, etc., on a le sentiment qu’il n’a pas été reconnu à sa juste valeur. Ne comptant qu’une petite sélection de All-Star, il est le seul joueur de ce Top 10 à ne pas être au Hall of Fame.

Ce désamour pour Jackson a continué après sa retraite. Coach des Warriors de 2011 à 2014, très peu d’observateurs lui reconnaissent un rôle dans l’éclosion de la dynastie de Curry et consorts.

Magic Johnson

Drafté en 1ère position en 1979 par les Los Angeles Lakers, ses débuts dans la grande ligue sont tonitruants. All-Star, Rookie de l’année, Champion NBA, MVP des finales, le tout dès sa première année. Magic Johnson mit la barre très haute pour le reste de sa carrière.

Au-delà de son côté « Showtime », ce qui caractérise le plus ce joueur est son grand cœur. Sur un parquet, il donne tout. À l’image de son tout premier match NBA où après avoir décroché la victoire (Face aux Clippers 103 à 102), il exulta en sautant dans les bras de Kareem Adbul-Jabbar comme s’il venait de gagner le championnat.

Oscar Robertson

Forcément, quand on est le maître des Triple-doubles, on fait des passes. Tournant à 9,5 passes de moyenne sur l’ensemble de sa carrière passée du côté des Cincinnati Royals et des Milwaukee Bucks, Robertson est l’archétype du joueur complet.

Son énorme QI basket se serait parfaitement adapté à la NBA moderne. On évoque son nom, il est impossible de ne pas parler de sa saison 1961-1962 où il tourna à un Triple-double de moyenne (30,8 pts, 12,5 reb et 11,4 ast). Bon, Russell Westbrook l’a fait trois saisons de suite, mais Oscar c’est 50 ans plus tôt !

LeBron James

LeBron marque des points, fait des passes, prend des rebonds, intercepte des ballons, perd des ballons, fait des marchers, etc. Bref, sur un parquet, LeBron sait tout faire et forcément au bout de 17 ans, ça finit par se voir.

Il est le seul joueur de l’histoire à compiler plus de 30 000 points, 9 000 rebonds et 9 000 passes. En réalité, il est même en train de créer un nouveau club (où il sera bien sûr le seul membre), celui des 35 000 points, 10 000 rebonds et 10 000 passes. Un chef d’oeuvre !

Isiah Thomas

Thomas fut sélectionné en 2ème position de la Draft 1981 par les Detroit Pistons. Arrivé dans le Michigan, le petit meneur originaire de Chicago trouva rapidement sa place. Joueur adroit et très bon passeur, « Zeke » devint le chef d’orchestre du collectif rugueux des Bad Boys, qu’il mena à deux titres NBA consécutifs en 1989 et 1990.

Malgré ses très bonnes performances sportives, il rata les JO de Barcelone en raison d’un veto émis par certains cadres de la Dream Team, dont Michael Jordan. Il fut intronisé au Hall of Fame en 2000.

Gary Payton

Payton est l’un de ces joueurs qu’on aurait aimé ne voir porter qu’un seul maillot, celui des Seattle SuperSonics. Drafté en 2ème position en 1990 par Seattle, il forma un duo explosif avec Shawn Kemp au milieu des 90’s.

Au sommet de leur art ils parvinrent à se hisser jusqu’en finales NBA (1996) où les Sonics chutèrent face aux Bulls. Envoyé à Milwaukee en 2003, il passa de franchise en franchise en quête d’une bague.

Los Angeles Lakers, Boston Celtics et enfin Miami Heat où il finit par décroché le titre en compagnie de Shaquille O’neal et Dwyane Wade.

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