Tous les premiers choix de la draft NBA

Le Premier Choix de la draft est le Saint Graal pour toutes les franchises en quête d’un avenir meilleur. Chaque année, le petit monde de la NBA a les yeux rivés sur l’heureuse équipe qui aura le privilège de sélectionner sa nouvelle recrue en premier. Voici la liste (exhaustive) de tous les joueurs qui ont eu l’honneur d’être appelés en pôle position depuis la création de la Ligue.

2022
Paolo Banchero

Paolo Banchero (Prononcez « Polo Bankéro ») est ce que l’on pourrait appeler un beau bébé. Avec ses 113 kg pour 2m08, le natif de Seattle a le physique pour tenir le choc. Pour la petite anecdote, il a choisi de porter le numéro 5 car c’est le tout premier numéro qu’il a choisi, plus jeune, quand il jouait au football américain. Durant sa première année de HS, il a dû opter pour le 41 (4+1=5^^) car il avait été le dernier à choisir.

2021
Cade Cunningham

Tel un Diesel, Cade Cunningham a profité de son année rookie pour monter en puissance tout en douceur. Surnommé MotorCade, le meneur a commencé sa saison blessé, mais a su montrer de belles choses au cours d’une saison où les Pistons n’avaient rien à attendre.

S’il apparait peu probable qu’il devienne l’une des têtes d’affiche de la NBA, il sera un joueur solide autour duquel une franchise pourra construire pour espérer jouer le titre.  

2020
Anthony Edwards

Anthony Edwards est le type de joueur qui plait aussi bien à la presse qu’aux fans. Franc et taquin, Ant-Man ne manque jamais une occasion pour faire le pitre devant un micro. Par contre, sur le parquet, AE est loin d’être un mariole. En deux saisons à peine, il a montré que la NBA pouvait compter sur lui pour assurer le spectacle. Superstar en puissance.  

2019
Zion Williamson

illustration zion williamson NBA

En visionnant les scènes de pleurs et d’effusions de joie du personnel des Pelicans lors de la Lottery Draft 2019, dire que Zion Williamson était attendu comme le messie est un euphémisme. Trois ans après, le bilan est mitigé. Zion est bien la perle rare attendue, mais son physique hors norme est trop fragile pour que la franchise puisse construire autour de lui.

2018
DeAndre Ayton

illustration deandre ayton NBA

Si DeAndre Ayton est né à Nassau, aux Bahamas, il a effectué tout son parcours en Arizona. Drafté en première position par les Suns, l’intérieur scella définitivement son destin avec sa terre d’adoption. S’il montra de belles choses dès ses débuts en NBA, le Bahaméen dut attendre les Playoffs 2021 pour que son talent explose au grand jour.

2017
Markelle Fultz

La première année de Markelle Fultz fut une catastrophe nucléaire. Après quatre matchs décevants, il fut placé dans la liste des joueurs inactifs sans réelles explications. Il manqua alors la quasi-totalité de la saison avant de revenir pour les 10 dernières rencontres.

Blessure à l’épaule ou troubles psychologiques, le joueur apparut dans la presse comme étant totalement déboussolé et incapable de rentrer un tir. Après une seconde saison à peine plus encourageante, Fultz fut échangé au Magic où il retrouva des couleurs pour sa première année en Floride. Gravement blessé au genou, il manqua ensuite une saison et demie. 

2016
Ben Simmons

En six ans de NBA, Ben Simmons a déjà vécu énormément de choses. Des choses positives, avec trois sélections All-Star et un titre de Rookie de l’année. Et des choses négatives, avec une première saison blanche pour cause de blessure et une seconde liée à un bras de fer avec les Sixers. Échangé aux Nets contre James Harden, l’ailier a intérêt de retrouver rapidement son niveau s’il ne veut pas que sa carrière batte de l’aile. 

2015
Karl-Anthony Towns

illustration karl anthony towns NBA

Karl-Anthony Towns est rapidement devenu l’un des pivots dominants de la Ligue. All-Star dès sa troisième saison, le jeune loup convainc “statistiquement” parlant. Seulement, tout n’est pas parfait. Son leadership et son mental sont régulièrement pointés du doigt.

Certains le trouve trop soft. Il était difficile de contredire ces propos. Mais ça, c’était avant la saison 2021-22, où KAT est apparu revanchard et incisif. Juste assez pour être qualifié désormais de joueur arrogant. Il faudrait savoir…

2014
Andrew Wiggins

Andrew Wiggins est le 3e #1 de draft sélectionné par les Cavaliers en quatre ans. Mais contrairement à Irving et Bennett, il n’a pas eu le temps de porter la tunique de Cleveland. Drafté quelques semaines avant l’annonce du retour de LeBron, le Canadien dut poireauter tout l’été avant d’être échangé contre Kevin Love aux Timberwolves.

Dans le Minnesota, l’ailier fit des stats mais peina à répondre pleinement aux attentes. Transféré aux Warriors, Wiggins semble se satisfaire de son rôle de 3e, voire 4e option offensive. En 2022, il se voit même récompenser d’une sélection au ASG de… Cleveland. 

2013
Anthony Bennett

illustration anthony bennett NBA

Anthony Bennett est l’un des gros busts de ces dernières années. Si le Canadien présentait un profil interéssant après sa saison universitaire à UNLV, il n’a jamais su concrétiser son potentiel chez les pros. Résultat : 4 franchises en 4 saisons pour des stats faméliques. 

2012
Anthony Davis

illustration anthony davis NBA

Anthony Davis est devenu en 10 ans l’une des superstars de la Ligue. Grand et adroit, AD a tout en magasin. Seule ombre au tableau : il est affreusement fragile. Au moindre petit bobo, il manque plusieurs matchs. Sur les deux dernières saisons à Los Angeles, il n’a joué que 36 et 40 rencontres. Ce qui a forcément impacté les résultats des Purple and Gold.

2011
Kyrie Irving

Le niveau de Kyrie Irving n’a cessé de se développer pour devenir un meneur scoreur solide que toutes les équipes tentent de s’arracher. Côté personnalité, le tableau est nettement moins rose. Ce fort caractère, habitué aux sorties dans la presse tapageuses, est connu pour semer le trouble dans le vestiaire. Heureusement pour lui, ses skills fracassants sont là pour redorer son blason.

2010
John Wall

Il est difficile de parler de John Wall, sans énoncer son énorme contrat qui lui pourri sa vie de joueur. Il passa un accord avec les Rockets pour ne pas jouer en attendant de trouver un autre point de chute. Résultat : une saison blanche. Mais quel dommage d’avoir perdu ce temps précieux sans contempler le swag de ce meneur scoreur explosif. Mais cette image appartient peut-être au passé. 

2009
Blake Griffin

Blake Griffin commença sa carrière NBA par une saison blanche en raison d’une blessure au genou. De retour aux affaires, il brilla durant les cinq saisons suivantes. Habitué aux highlights grâce à ses dunks ravageurs, il devint rapidement le chouchou des fans et l’un des jeunes visages de la Ligue.

Il est transféré aux Pistons après près de neuf ans aux Clippers. Désormais aux Nets, il alterne entre les titularisations et les sorties du banc.

2008
Derrick Rose

La vie de Derrick Rose ressemble à un roman. Après un début de carrière canon où il devint en 2011 le plus jeune MVP de l’Histoire, D-Rose enchaîna les galères physiques dès sa quatrième saison. Au fond du trou, on le pensait perdu pour le basket. S’il a bien perdu son statut de superstar, Rose a su renaître de ses cendres pour devenir un basketteur. 

2007
Greg Oden

On connait Greg Oden pour deux choses. Il a été drafté devant Kevin Durant et il a été plus souvent blessé qu’Anthony Davis et Zion Williamson réunis. Oden est l’archétype du colosse aux pieds d’argile. Ce gentil géant avait tout pour réussir. Un physique impressionnant et de bonnes mains. Mais finalement, il n’aura tout simplement pas eu de carrière.  

2006
Andrea Bargnani

Andrea Bargnani est le premier (et le dernier) européen à être drafter en pôle position. Après une bonne année rookie, l’Italien progressa saison après saison, jusqu’à atteindre les 21,6 points de moyenne lors de la saison 2010-11. La deuxième partie de sa carrière, notamment à NY, est plus difficile. Souvent gêné par les blessures, il déclina peu à peu, avant de finir en Espagne pour une dernière danse.

2005
Andrew Bogut

Andrew Bogut connut 10 belles saisons NBA avant de décliner, puis de disparaître des radars NBA. À la sortie de la fac d’Utah, l’Australien répondit présent, mais sans pour autant briller statistiquement. Bogut était avant tout un pivot défensif qui ne rechignait pas à faire le sale boulot. Il joua d’ailleurs un rôle important dans les campagnes de playoffs des Warriors en 2015 et 2016.

2004
Dwight Howard

Troisième et dernier lycéen à être drafté en pick 1, Dwight Howard a dominé les raquettes pendant plus de 10 ans. Un des visages de la Ligue sur cette période, il disputa 8 All-Star Games d’affilée. Après son premier passage aux Lakers, sa carrière prit un coup. Loin de son meilleur niveau, il conserva son statut de titulaire jusqu’à son retour à L.A. Il semble désormais épanoui dans un rôle en sorti de banc. 

2003
LeBron James

LeBron James est l’homme de tous les exploits. Et le premier exploit est sans doute d’avoir répondu aux é-nor-mes attentes qui pèsent sur ses épaules depuis sa prime adolescence. Après 19 ans d’une carrière couronnée de succès dans tous les sens, le King en a encore sous le pied.

Il est le seul joueur de l’Histoire à avoir dépassé la barre des 30 000 points, 10 000 rebonds et 10 000 passes en carrière. Bien plus qu’un athlète ! 

2002
Yao Ming

Yao Ming avait un physique hors-du-commun couplé à un talent pur. Du jamais vu ! Malheureusement, il fut, comme tant d’autres, une étoile filante. Après 9 petites saisons, dont une blanche, le grand Chinois fut contraint et forcé de rendre les armes pour cause de blessure au pied. On gardera en tête son duo avec Tracy McGrady et ses 8 sélections All-Star. 

2001
Kwame Brown

Il est si facile de taper sur ce bon Kwame Brown, alors tentons de ne pas être trop dur. Brown est considéré comme étant le pire 1er choix de draft. Il est vrai que ses stats sont plutôt faibles, mais il resta tout de même 12 ans en NBA. S’il est le premier lycéen à être sélectionné aussi haut, il ne parvint jamais à s’imposer comme un titulaire indéniable. Et ce, malgré un physique avantageux.

2000
Kenyon Martin

Sans avoir été une réelle star, Kenyon Martin a trimballé une solide réputation de joueur fiable et rugueux. Martin n’était pas une tête brûlée, mais mieux ne valait pas trop jouer avec ses nerfs. Membre essentiel des Nets doubles finalistes malheureux, KM passa ensuite aux Nuggets où il conserva son statut de titulaire. Il joua ensuite aux Clippers, Knicks et Bucks, dans un rôle secondaire. 

1999
Elton Brand

Elton Brand était censé représenté le futur de la franchise de Chicago après l’ère Jordan. Malgré ce lourd fardeau, le jeune intérieur répondit présent. Nommé Rookie de l’année aux côtés de Steve Francis, Brand confirma avec une deuxième saison dans les mêmes standards.

Après deux bonnes saisons dans l’Illinois, il prit la direction des Clippers avec lesquels il forma un trio prometteur avec Lamar Odom et Darius Miles. Une alliance qui ne donna malheureusement rien. 

1998
Michael Olowokandi

Le nom de Michael Olowokandi est essentiellement connu pour figurer dans les classements des pires choix de draft. Malgré ses 10 ans dans la Grande Ligue, il est évident que l’intérieur n’a pas su répondre aux attentes. Fils de diplomate, Olowokandi n’a commencé le basket qu’à l’âge de 18 ans. Se faire drafter en première position cinq ans après est quand même une sacrée performance.

1997
Tim Duncan

Tim Duncan n’aurait jamais atterri aux Spurs sans la blessure de David Robinson lors la saison 1996-97. Si la dynastie des Spurs repose sur un coup du sort, il est difficile d’imaginer l’intérieur taciturne dans un autre uniforme et sous les ordres d’un autre coach.

Dans le Texas, le fit était parfait. Tout s’est minutieusement emboité pour noircir les lignes d’un CV impressionnant. Après 19 ans de carrière, Tim Duncan raccrocha les baskets en toute simplicité avec le sentiment du travail bien accompli.

1996
Allen Iverson

Allen Iverson est l’idole de toute une génération. Il est impossible d’avoir suivi la NBA au début des années 2000 sans être tombé sous le charme de The Answer. Ce petit bonhomme jouait avec une telle intensité qu’il mettait tout le monde dans sa poche.

L’année 2001 est le point culminant de sa carrière au goût d’inachevé. Après son départ des 76ers, son duo avec Carmelo Anthony resta aussi prometteur qu’infructueux. Le reste est tout simplement à oublier !  

1995
Joe Smith

Joe Smith est sans doute le premier choix de draft ayant le plus voyagé. En 16 saisons, il joua dans pas moins de 12 franchises différentes. D’un point de vue statistique, ses trois saisons, passées aux Golden State Warriors, sont les plus prolifiques. Malgré quelques coups d’éclat, le reste de sa carrière est un peu moins glorieux. 

1994
Glenn Robinson

On se souvient de Glenn Robinson comme membre du trio qu’il formait aux Bucks avec Ray Allen et Sam Cassell. Pas spécialement spectaculaire, cet ailier scoreur tomba peu à peu dans l’oubli. Pourtant, avec ses 21 points de moyenne en carrière, ce double All-Star n’a pas grand-chose à se reprocher. Il prit sa retraite en 2005 après avoir accroché un titre avec les Spurs.

1993
Chris Webber

Chris Webber a été sélectionné par Orlando avant d‘être envoyé dans la foulée à Golden State en échange de Penny Hardaway. Ses débuts sont flamboyants. Toutefois, il quitta la California après une seule saison en raison d’une relation conflictuelle avec l’entraîneur.

Aux Bullets, il poursuivit son ascension et s’imposa comme un joueur important. Mais c’est au sein des Kings qu’il prit une autre dimension. Diminué par les blessures, C-Webb joua également aux Sixers et aux Pistons, avant de prendre sa retraite aux Warriors.

1992
Shaquille O’Neal

Shaquille O’Neal est l’un des pivots les plus plus dominants de l’Histoire. En 1207 matchs disputés sur l’ensemble de sa carrière, Shaquille O’Neal n’a été remplaçant qu’à 10 reprises uniquement. C’est dire, l’importance qu’a eu The Diesel tout au long son parcours dans la Ligue. Même diminué, la place du Shaq était sur le terrain.

Si l’essentiel de sa carrière se situe à Orlando et à L.A., on retiendra également la première partie de son passage au Heat. Le temps de rafler une 4e bague, loin de Kobe. Après avoir retrouvé la santé à Phoenix, il se mit en quête d’une ultime bague à Cleveland, puis à Boston. Sans succès.

1991   
Larry Johnson

Dix ans de carrière tout rond pour cet ailier fort qu’on surnomme Grandmama. À sa sortie de fac, Larry Johnson était un nouveau prototype d’intérieur. Très athlétique, LJ avait un jeu aérien et spectaculaire. Malheureusement, des pépins physiques ont élimé son explosivité. Après son transfert de Charlotte à NYC, Johnson passa 5 belles années aux Knicks dans un rôle de titulaire.

1990
Derrick Coleman

Derrick Coleman eut un début de carrière à la hauteur de son statut de numéro 1 de draft. Au sein des Nets, une équipe en construction, Coleman trouva rapidement sa place. Passé ensuite chez les Sixers (deux fois) et les Hornets, l’intérieur manqua beaucoup de match sur blessures sans perdre définitivement son rang de starter. Membre des Pistons, au moment de l’épisode “Malice at the Palace”, il fut suspendu pour sa contribution. Coupé par les Pistons, il prit sa retraite dans la foulée.

1989
Pervis Ellison

Sans parler de bust, Pervis Ellison est tout de même loin d’avoir eu la carrière qu’on pouvait attendre de lui. La faute à un physique trop fragile (encore une fois). Danny Ainge, son coéquipier aux Kings, le surnommait Out of Service Pervis.

Il obtint tout de même le titre de MIP 1992 pour sa 2e saison à Washington, passant de 10 à 20 points de moyenne par match. Ses statistiques déclinèrent peu à peu en fonction de ses blessures. Il prit sa retraite à la suite d’une dernière pige aux Sonics, où il ne joua que 9 matchs. 

1988
Danny Manning

Danny Manning se déchira les ligaments croisés après seulement 26 matchs dans la Ligue. Bien remis, il s’installa dans la rotation des Clippers avec lesquels il joua son meilleur basket. Il participa à deux All Star Games avec le maillot des angelinos. Après son transfert des Clippers, il se mua en un joueur de banc, mais garda encore un fort impact. En 1998, au sein des Suns, il obtint le trophée du meilleur 6e homme. 

1987
David Robinson

Drafté en 1987, David Robinson dut patienter deux années avant de faire ses grands débuts NBA pour finir son service militaire. Un mal pour un bien, puisqu’une fois débarqué aux Spurs, l’Amiral présenta une maturité telle, qu’il s’imposa immédiatement.

À l’exception de la saison 96-97, durant laquelle il ne disputa que 6 matchs, Robinson fut relativement épargné par les blessures. Réputé pour être un joueur modèle, DR présente un CV sans fausses notes. Rookie et défenseur de l’année, All Star, meilleur scoreur en 1994, Champion NBA et Hall of Famer. Robinson a tout coché !

1986
Brad Daugherthy

Brad Daugherty n’est pas le joueur le plus mémorable des 80’s et des 90’s. Pourtant, il présente un bilan tout à fait respectable. Avec 19 points et près de 10 rebonds de moyenne en carrière, il compte également 5 sélections All-Star. Il fut contraint d’écourter sa carrière après deux saisons blanches pour cause de blessure au dos. Il passa l’intégralité de ses 8 saisons aux Cavaliers.

1985   
Pat Ewing

Pat Ewing fut la victime préférée de Michael Jordan et de Reggie Miller dans les nineties. Ce qui explique le manque de titre à son palmarès. Pourtant, le grand Pat n’a pas chômé à New York, une ville qui ne pardonne pas.

Ewing n’est peut-être pas né à la bonne époque. On n’oubliera pas ses deux finales héroïques, mais perdues, et ses 11 sélections All-Star. Il connut deux autres franchises, les Sonics et le Magic, avant de raccrocher en 2002.  

1984
Hakeem Olajuwon

Hakeem Olajuwon restera à tout jamais l’homme drafté deux places devant Michael Jordan. Et malgré ce statut qui relève plus du fardeau que d’une bénédiction, le Nigérian brilla dès ses débuts. Il porta les Rockets sur son dos pendant près de 13 ans, avec en point d’orgue les deux titres glanés pendant le retrait de MJ. Il déclina progressivement à la suite de pépins physiques. Il raccrocha en 2002 après une pige au sein des Raptors. Une hérésie !

1983
Ralph Sampson

Ralph Sampson est surtout connu pour le duo de choc qu’il formait avec Hakeem Olajuwon aux Rockets. Il eut une première partie de carrière plutôt faste, durant laquelle il fut sélectionné à quatre reprises à un ASG et participa à une finale NBA en 1986. Ses dernières saisons dans la Ligue sont tronquées par des problèmes aux genoux. 

1982
James Worthy

James Worthy était un joueur digne ! Au-delà de cette boutade facile, Worthy était la classe incarnée. Élégant et rapide, le 42 des Lakers était le complément parfait pour Magic et Kareem. Il atteignit l’apogée de sa carrière en 1988, avec un titre de MVP des finales. Il prit sa retraite en 1994, après trois saisons gâchées par les blessures. Il officie actuellement à la télé américaine en tant que consultant et commentateur.  

1981
Mark Aguirre

Drafté par Dallas, Mark Aguirre connut ses plus belles années statistiques dans le Texas où il fut gratifié de trois sélections à un All-Star Game. Échangé aux Pistons en 1989, il contribua pleinement aux deux sacres des Bad Boys. Il prit sa retraite en 1994, après une dernière pige aux Clippers.   

1980
Joe Barry Carroll

Issu de la fac de Purdue, Joe Barry Carroll passa 7 saisons chez les Warriors avant de vadrouiller jusqu’à sa retraite. Bien qu’il n’entretenait pas de bonnes relations avec les journalistes, Carroll était un joueur irréprochable sur le terrain. À la fin de sa carrière, il s’installa du côté d’Atlanta où il devint un homme d’affaires prospère.

1979
Earvin Magic Johnson

Pur produit du Michigan, Magic Johnson déboula à Hollywood en 79 avec la ferme intention de laisser sa patte dans une franchise déjà mythique. Et le succès n’a pas attendu. Dès sa première année, Magic rafla le titre NBA et le titre de MVP des finales. Pas mal pour un rookie ! On retiendra davantage ses 5 titres NBA, 3 titres de MVP et ses 13 apparitions à un ASG, plutôt que sa retraite forcée en 1992 à cause de sa séropositivité.

1978
Mychal Thompson

Avant d’être le papa de Klay Thompson, Mychal était un solide intérieur. Véritable arme offensive durant la première partie de sa carrière du côté de Portland, Thompson s’est peu à peu mué en un joueur de devoir. Alors qu’il arbora le numéro 43 toute sa carrière, il porta le 00 (sans son nom) pour son premier match avec les Lakers, en février 1987. En provenance des Spurs, la franchise de L.A. n’avait pas eu le temps de lui floquer son maillot.  

1977
Kent Benson

Kent Benson est un peu le Kwame Brown des années 70. Intérieur robuste au physique impressionnant, Benson ne répondit jamais aux attentes. Malgré tout, il réussit à faire son trou en NBA durant plus d’une décennie. Il prit sa retraite en 1989 après une ultime pige en Italie.

1976
John Lucas

John Lucas était un meneur talentueux qui n’a jamais pu atteindre son plein potentiel. Alcoolique et toxicomane durant la majorité de sa carrière, Lucas manqua de peu de se faire bannir de la ligue suite à un contrôle positif à la cocaïne. Après sa retraite, il se dirigea vers le coaching. Il officia notamment chez les Spurs, les 76ers et les Cavs en tant que head coach.

1975
David Thompson

Idole de Michael Jordan lorsqu’il était enfant, David Thompson était un joueur explosif et aérien. Capable de cartons offensifs, Thompson scora 73 points lors du dernier match de la saison 1977-78. En 1975, il fut drafté en première position, à la fois en NBA et en ABA.

Il choisit l’ABA, mais intégra la NBA un an plus tard lors de la fusion des deux ligues. Son talent fut gâché par des problèmes de toxicomanie contre lesquels il continua de lutter après sa retraite.   

1974
Bill Walton

Passé par les Blazers, les Clippers et les Celtics, Bill Walton a glané deux titres NBA (1977, 1986), un titre de MVP (1978), un titre de MVP des finales et pléthores d’autres distinctions. Et pourtant, sa carrière a véritablement été gâchée par les blessures. En 14 ans passés en NBA, Walton cumula 4 saisons blanches. Intronisé au HOF en 1993, il est accessoirement le père de Luke Walton.

1973
Doug Collins

Aujourd’hui, Doug Collins est surtout connu pour ses fonctions de coach. Il a notamment entraîné les Bulls de Jordan avant la prise de pouvoir de Phil Jackson et les Sixers avant l’ère du Process. Avant ça, Collins était un meneur, All-Star à quatre reprises, qui a tenu les rênes du jeu des Sixers pendant huit saisons.

1972
LaRue Martin

LaRue Martin est considéré comme étant le premier bust de l’Histoire. Après quatre saisons timides chez les Blazers, le pivot raccrocha définitivement les sneakers pour se consacrer à une carrière au sein de Nike, puis UPS. Il avoua dans une interview qu’il ne regrettait en rien son passage dans le sport professionnel et qu’il s’était pleinement épanoui dans le monde de l’entreprise.

1971
Austin Carr

Austin Carr passa 9 de ses 10 saisons NBA au sein des Cleveland Cavaliers. C’est donc tout naturellement qu’il y gagna le surnom de Mr. Cavalier. Il passa sa derrière année entre Dallas et Washington. À sa retraite, il retourna dans l’Ohio où il entreprit une carrière de commentateur. 

1970  
Bob Lanier

Bob Lanier disputa la majeure partie de sa carrière au sein des Detroit Pistons. 8 fois All-Star, il prit sa retraite en 1984 après quatre saisons chez les Bucks. Son numéro 16 est retiré au sein des deux franchises. Après sa retraite, il se lança brièvement dans le coaching en tant qu’assistant et head coach par intérim chez les Warriors.

1969
Kareem Abdul-Jabbar

Comment présenter Kareem Abdul-Jabbar en 4 lignes, tant son CV est impressionnant ? Né Lew Alcindor, KAJ passa 20 saisons en NBA, entre Milwaukee (6) et Los Angeles (14). Champion NBA avec les Bucks dès sa 2e année, il gagna 5 autres titres aux côtés de Magic.

Le joueur fut 19 fois All-Star, 6 fois MVP, 2 fois MVP des Finales, HOF en 1995. KAJ partagea également l’affiche avec Bruce Lee dans Le Jeu de la mort. 

1968
Elvin Hayes

Elvin Hayes est peut-être l’une des légendes NBA les plus méconnues du grand public. Bien qu’étant reconnu par ses pairs, Hayes donne l’impression d’être tombé quelque peu dans l’oubli. 12 fois All-Star, champion NBA en 78 avec les Bullets, meilleur scoreur en 1969 et bien sûr Hall of Famer en 1990, Hayes a un CV long comme le bras.

1967
Jimmy Walker

Jimmy Walker disputa 9 saisons NBA, au sein des Pistons, des Rockets et des Kings. L’apogée de sa carrière se situe au début des années 70, période durant laquelle il participa à deux All-Star Games (1970 et 1972). Walker était le père biologique de Jalen Rose. 

1966
Cazzie Russell

Cazzie Russell entama sa carrière NBA avec les New York Knicks avec lesquels il remporta le titre en 1970. Russell est connu pour une anecdote amusante : aux Lakers, il est le dernier joueur à avoir porté les numéros 32 et 33 avant Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar. Il prit sa retraite après 12 ans passés dans la ligue.

1965
Fred Hetzel

Fred Hetzel eut un parcours correct, mais sans fulgurances. Après un début de carrière passé du côté des Warriors, il atterrit aux Bucks lors de la draft d’expansion de 1968. Il finit sa carrière aux Lakers dans un rôle de remplaçant. À sa retraite, il se lança dans l’immobilier, en Virginie.

1964
Jim Barnes

Jim Barnes passa six saisons en NBA du côté de New York, Baltimore, Los Angeles, Chicago et Boston. Il fit partie de l’équipe des Celtics, championne NBA en 1969. Malgré son surnom “Bad News”, par rapport aux dégâts qu’il infligeait aux équipes adverses, Barnes était réputé pour son grand cœur. Il fut notamment très impliqué dans la communauté de Baltimore.

1963
Art Heyman

Surnommé The Pest, Art Heyman eut une carrière pro un peu similaire à celle de Bill McGill. Après un début de carrière en NBA, aux Knicks, aux Royals et aux Sixers, il joua dans une ligue mineure avant d’intégrer la ABA. Il remporta un titre en 1968 avec les Pittsburgh Pipers.  

1962
Bill McGill

Au cours de sa carrière, Bill McGill joua pour trois ligues différentes. Drafté en NBA, il joua ensuite en NABL et en ABA. Il prit sa retraite en 1970 après 8 ans chez les pros. Durant les années 70, il finit par vivre dans la rue en raison d’une mauvaise gestion. Aidé par un journaliste, il occupa un poste au sein de la compagnie aérospatiale d’Howard Hugues, Hugues Aircraft.

1961
Walt Bellamy

Walt Bellamy était un pivot dominant à une époque où la NBA était une ligue de grands bonhommes. C’est dire son talent ! 4 fois All-Star, Bellamy est connu pour avoir disputé 88 matchs lors de la saison 1968-1969 en raison d’un transfert des Knicks aux Pistons. Un record ! Il fut intronisé au HOF en 1993.

1960
Oscar Robertson

Oscar Robertson était le Mr. Triple-Double avant Russell Westbrook. The Big O a laissé une trace indélébile dans la Ligue. 12 fois All-Star, MVP en 1964 et intronisé au Hall of Fame en 1980, Ozzie savait tout faire sur un parquet. Une particularité qu’on ne voyait pas tant que ça à l’époque. Il fut également champion NBA avec les Bucks en 1971 pour sa première saison à Milwaukee. 

1959
Bob Boozer

Bob Boozer passa plus de 10 ans dans la Ligue, dont près de la moitié aux Cincinnati Royals. Il vadrouilla ensuite et joua successivement aux Knicks, aux Bulls, aux Sonics et aux Bucks, avec lesquels il remporta le titre de 1971. Il joua son meilleur basket à Chicago où il fut récompensé d’une sélection au All-Star Game 1968.

1958
Elgin Baylor

Elgin Baylor est la première superstar de cette liste. En 13 saisons NBA, Baylor fut 11 fois All-Star et participa à huit finales sans en remporter une seule. Un record. Ironie du sort, il prit sa retraite au cours de la saison 1971-1972, à la suite de pépins physiques. Quelques mois avant le sacre des Lakers. Il fut intrônisé au Hall of Fame en 1977.

1957
Rodney Clark Hundley

Rodney Clark Hundley, surnommé Hot Rod, a passé l’intégralité de sa carrière NBA au sein des Lakers de Minneapolis, puis de Los Angeles. Joueur important dans la rotation des Lakers, il fut gratifié de deux sélections All-Star en 1960 et 1961. Il prit sa retraite en 1963, à la suite de problèmes chroniques aux genoux.

1956
Sihugo Green

Si Green, coéquipier de Dick Ricketts à la fac de Duquesne, peut se vanter d’avoir été sélectionné devant le légendaire Bill Russell. Malgré cet exploit, pour le moins anecdotique, Green est loin d’égaler la carrière flamboyante du grand Bill. Joueur correct, Green passa sa carrière dans quatre franchises pour 9 saisons dans la Ligue.

1955
Dick Ricketts

Dick Ricketts a la particularité d’avoir joué à la fois en NBA et en MLB. Évoluant en NBA durant 3 saisons, il mena parallèlement une carrière professionnelle dans le Baseball. À la suite de la grave blessure de Maurice Stokes, son coéquipier aux Cincinnati Royals, Ricketts décida de se consacrer uniquement à sa carrière MLB.

1954
Frank Selvy

Deux fois All-Star, Frank Selvy a bien roulé sa bosse en NBA. Drafté par les Bullets, il joua ensuite pour les Hawks, les Lakers, les Knicks et les Nationals. Selvy est surtout connu pour avoir marqué 100 points en 1954 dans un match universitaire lorsqu’il évoluait pour la Furman University.

1953
Ray Felix

Durant ses 9 saisons de carrière, passées aux Bullets, Knicks et Lakers, Ray Felix se distingua comme un intérieur fiable et scoreur. On retiendra qu’il fut nommé Rookie de l’année en 1954 et qu’il fut le second afro-américain à participer à un ASG. Il est également connu pour sa rivalité avec Bill Russell. 

1952
Mark Workman

Mark Workman fut drafté par les Hawks, domiciliés à l’époque à Milwaukee. Après 5 matchs avec la franchise du Wisconsin, le pivot prit la direction des Warriors de Philadelphie. Il joua la saison suivante avec les Baltimore Bullets avant de prendre sa retraite en 1954. Il se consacra ensuite à une carrière de commercial et contribua notamment à l’exportation du bowling en Orient. 

1951
Gene Melchiorre

Gene Melchiorre fut sélectionné en première position par les Baltimore Bullets. Cependant, il ne joua pas la moindre minute en NBA, à la suite du scandale des matchs universitaires truqués dans lequel il fut impliqué.

1950
Chuck Share

Chuck Share est le premier 1er choix de draft après la fusion de la BAA et de la NBL. Sélectionné par les Celtics, il préféra jouer sa première année professionnelle au sein d’une équipe d’une ligue concurrente. De retour en NBA en 1951, il joua successivement pour les Pistons, les Hawks, puis les Lakers. Il fut champion NBA en 1958 avec les St Louis Hawks.

1949
Howie Shannon

Howie Shannon disputa la saison 1948-49 chez les Providence Steamrollers sans être drafté, après son illégibilité pour sa derrière année universitaire. En 1949, la franchise de Providence dut le drafter officiellement pour sécuriser ses droits. Après la dissolution de l’équipe avant la reprise de la saison, les Boston Celtics récupérèrent les droits du joueur qui prit sa retraite l’année suivante.

1948
Andy Tonkovich

Andy Tonkovich n’a disputé que 17 petits matchs en BAA sous la tunique des Providence Steamrollers. Il quitta l’équipe à la mi-saison pour jouer dans une ligue concurrente en tant que joueur-entraîneur. Une proposition qu’il ne pouvait pas refuser.

1947
Clifton McNeeley

Clifton McNeeley est le tout premier 1er choix de draft de l’Histoire de la NBA. Sélectionné par les Pittsburgh Ironmen en 1947, il n’a jamais foulé un parquet NBA, préférant entreprendre une carrière d’entraîneur dans un lycée du Texas.

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