10 choses à savoir sur Derrick Rose

Dans la vie, Derrick Rose a traversé beaucoup de choses. Après une enfance passée à Englewood, un quartier chaud de Chicago, D-Rose a connu la gloire aux Bulls, mais aussi les blessures à répétition et une longue descente en enfer. Alors qu’on n’attendait plus rien de lui, Derrick Rose a su renaître de ses cendres. Comme sa vie est un roman, il a choisi de nous la raconter dans I’II Show You, Conversation intime avec la star de la NBA. La voie royale pour en apprendre plus sur ce joueur qui nous aura fait tant rêver. Voici nos 10 anecdotes préférées :

Il n’aurait pas dû s’appeler Rose

Si tout le monde s’accorde à dire que Derrick Rose a un nom qui claque, il n’aurait pourtant pas dû porter ce noble nom de fleur. Sa mère eut quatre garçons de trois pères différents : Dwayne, Reggie, Allan et Derrick, le petit dernier. Sa mère prit le nom de Rose au cours de son premier mariage avec Tommy Rose, le père de Dwayne.

Divorcée depuis, elle conserva son nom marital, qu’elle transmit à ses trois autres fils. Si elle avait repris son nom de jeune fille, le plus jeune MVP de l’histoire de la NBA aurait pu s’appeler Derrick… Brumfield.

Wizards v/s Bulls 02/28/11

Il portait le numéro 25 pour une raison spéciale

Depuis qu’il joue au basket, D-Rose a arboré plusieurs numéros : le 4, le 1, le 23 (à la fac de Memphis) et le 25. En NBA, si le 1 est le numéro qu’il a porté le plus longtemps, aux Bulls et aux Cavs, le 25 est celui qui l’a suivi dans le plus de franchises.

Il le porta lors de son premier passage aux Knicks, aux Timberwolves et aux Pistons. Alors pourquoi un tel attachement au n°25 ? L’explication vient de ses années au lycée Simeon, où il arbora pour la première fois ce numéro.

La tradition veut que le meilleur joueur de l’équipe porte ce numéro en hommage à Ben Wilson, un ancien élève tué par balle en 1984 à l’âge de 17 ans. Wilson était la sensation de l’époque. Élu meilleur lycéen du pays, il était appelé à un brillant avenir dans le basket.

Pour ne jamais oublier ce drame, le lycée a édité un livre sur sa vie que reçoivent tous les nouveaux élèves.   

Il a triché à des exams

Ah le SAT ! Tous les lycéens américains connaissent cet acronyme désignant le famaux Scholastic Aptitude Test, le test d’aptitude d’entrée à l’université.

En gros, quels que soient ses résultats scolaires, un lycéen ne peut accéder à la fac que s’il obtient un score suffisant au SAT. Simple formalité pour certains, le SAT peut être une vraie épreuve pour d’autres. Malheureusement, Derrick Rose devait se trouver dans la deuxième catégorie, puisqu’il chargea un autre élève de le passer à sa place.

Sous les radars des recruteurs NBA, Rose savait que l’Université n’allait être qu’une courte étape en attendant d’avoir l’âge requis pour jouer chez les pros. Il n’y allait pas pour obtenir un diplôme, mais pour être éligible à la prochaine Draft.

Il ne pouvait pas se permettre de rater cette dernière marche. Alors il franchit la ligne jaune. Il tricha. La NCAA s’en rendit compte quelques années après et décida d’annuler les 38 victoires (sur 40 matchs) des Memphis Tigers obtenues lors de la saison 2007-08. Ce n’est finalement pas cher payé !    

Il ne connaissait pas Dwyane Wade

Dwyane Wade est un enfant du pays. Drafté en 3e position en 2003, il passa son enfance dans les quartiers Sud de Chicago, South Side, à quelques kilomètres du lieu où a grandi Derrick Rose.

Et pourtant, au moment de la Draft 2008, alors que D-Rose est appelé à être drafté soit en #1 par Chicago soit en #2 par Miami, il admet n’avoir jamais entendu parler de Wade. Bien qu’il n’y ait que 6 ans d’écart entre eux, ses références locales sont plutôt des joueurs comme Will Bynum, Sean Dockery, Patrick Beverley, Sherron Collins ou Jon Scheyer.

Il adore jouer aux échecs

Dans son autobiographie, Derrick Rose met un point d’honneur à revendiquer le fait qu’il soit une personne normale en dehors des parquets. Et cela passe par ses hobbies. Il aime la lecture, les jeux vidéo et le cinéma d’horreur. Mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est jouer aux échecs.

Il a commencé à y jouer dans son enfance et n’a jamais arrêté. Il y joue principalement en ligne lors des déplacements. Il considère d’ailleurs sa vie comme une partie d’échecs au cours de laquelle il aurait perdu sa dame et qu’il ne lui resterait qu’un seul pion avec lequel il ne démènerait pour rester en vie. Avec D-Rose, la spiritualité n’est jamais bien loin.

Il s’est blessé en mangeant une pomme

Lors de son année rookie, D-Rose a connu une blessure pour le moins surprenante. Alors qu’il était tranquillement installé dans son lit et décida de combler un petit creux en dégustant une pomme.

Quoi de plus normal après tout. Il chercha une pomme et un couteau, puis retourna se poser dans son lit. Et là, impossible de remettre la main sur le couteau. Il secoua donc les draps. Le couteau vola dans les airs et finit sa trajectoire dans l’avant-bras du joueur.

Résultat : 10 points de suture et une drôle d’histoire à raconter aux Bulls pour justifier cette blessure cocasse.

Il était à l’origine du mouvement « I can’t breathe » en NBA

Rose est un joueur discret. Il n’a pas pour habitude de s’exprimer dans la presse en donnant son avis sur tout et n’importe quoi. Mais il n’en reste pas moins une personne sensible aux problèmes sociétaux. En décembre 2014, alors que les poursuites contre le policier ayant causé la mort d’Éric Garner sont abandonnées, Derrick Rose décida de prendre position à sa manière.

Lors de l’entraînement d’avant-match contre les Warriors, en guise de protestation, le joueur arbora un t-shirt noir avec l’inscription “I can’t breathe”, les dernières paroles de Garner. Un geste fort que plusieurs joueurs suivirent, dont LeBron James en chef de file.

Son premier fils s’appelle PJ pour…

Derrick Rose est surnommé Pooh depuis l’enfance. Un sobriquet trouvé par sa grand-mère en référence à Winnie l’Ourson (Winnie the Pooh en VO), car le petit Derrick adorait les sucreries. Ce surnom lui colle tellement à la peau, qu’il a choisi de nommer son premier fils PJ, pour Pooh Junior.

Il a vaincu le mauvais œil grâce à ses cheveux

Ça n’aura échappé à personne, au cours de sa carrière Derrick Rose a totalement changé de style capillaire. S’il eut longtemps les cheveux courts puis une petite afro, il porte aujourd’hui de longues dreadlocks.

Et ce changement ne relève pas seulement d’une question esthétique. Pour Derrick Rose, ses cheveux expriment sa force, sa puissance. En les laissant pousser à partir de l’été 2017, il souhaitait lutter contre cette poisse qu’il le poursuivait depuis sa première grosse blessure en 2012.

Le joueur déclara qu’à partir du moment où ses cheveux ont poussé, un poids énorme l’avait quitté. Avec ses cheveux longs, il voit désormais sa vie à travers un regard plus apaisé. Ce qu’il lui permet de laisser son passé derrière lui et d’avancer aujourd’hui sereinement.

Force est de constater que depuis qu’il a le look rasta, la guigne semble l’avoir quitté. Pourvu que ça dure… 

Noah est l’un de ses coéquipiers préférés

Rose n’est pas du genre à sympathiser avec les autres joueurs du circuit, et ce, même quand il s’agit de ses coéquipiers. Au cours de sa vie, il n’a fait que deux entorses à ce principe pour Randall Hampton, son meilleur ami qu’il a connu au lycée, et Joakim Noah.

Le plus surprenant est que rien ne laissait présager une telle amitié. Les deux joueurs sont même, a priori, diamétralement opposés. D’un côté, Rose, enfant d’un ghetto introverti. Et de l’autre, Jooks, grande gueule et fils d’une star du tennis et d’un mannequin suédois ayant grandi dans les beaux quartiers new-yorkais.

Et pourtant, contre toute attente, la magie a opéré. Rose admire le franc-parler du Français et son parcours. Alors qu’il aurait pu profiter de la fortune de ses parents, Joakim s’est démené pour avoir sa propre vie et créer de sa fortune sans rien devoir à personne. Ce qui est admirable aux yeux de Rose. Il aimerait d’ailleurs que ses enfants suivent son exemple. 

Anecdote bonus : Il a perdu 9 dents

Nous l’évoquions plus haut, Derrick Rose est un maniaque du sucre. Plus jeune, il était capable d’engloutir des quantités phénoménales de sucreries de toute sorte. Durant ses premières années aux Chicago Bulls, il avait même un distributeur de Skittles.

Mais alors que le commun des mortels craindrait pour les caries, Rose est plutôt tranquille à ce niveau-là. Et pour cause, toutes ses dents ou presque sont fausses. Lors du training camp des Bulls en 2015, Taj Gibson lui décocha un coup de coude d’anthologie qui lui enfossa une pommette et lui cassa 9 dents. Intense comme entraînement ! 

Pour ceux qui seraient avides d’en apprendre davantage sur D-Rose, nous ne pouvons que leur conseiller la lecture de ce chouette bouquin édité chez Talent Sport.

I’ll Show You, Conversation intime avec la star de la NBA

Auteurs : Derrick Rose, Sam Smith
Édition : Talent Sport
Sortie : le 17 juin 2020
Prix : 21,90€
240 pages


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