Les uniformes City Edition pour la saison 2020/2021 ont désormais tous été dévoilés. Depuis maintenant 4 ans, ils représentent une sorte de petit événement, que le fans et les médias attendent avec impatience.
Instaurés par Nike et la NBA, les City Jersey sont l’occasion pour les franchises de déclarer leur flamme à leur ville ou leur État. Fuitant au compte-gouttes depuis quelques semaines, cette cuvée 2021 a été particulièrement mise sous le feux des projecteurs.
Comme chaque année, il y a des réussites et des ratés. Mais plus que de discuter des goûts et des couleurs, nous vous proposons ici de découvrir les histoires se cachant derrière chacun des 30 maillots City 2021.
Découvrez les maillots City de la saison 2019/2020 et leurs petites histoires.
Atlanta Hawks
La franchise de Georgie a choisi d’honorer la mémoire et l’œuvre de Martin Luther King, qui est né et a grandi à Atlanta. Le maillot, très sobre, est dominé par une couleur noire très profonde et rehaussée par certaines touches dorées.
L’inscription “MLK” et la signature du célèbre pasteur présente en bas du maillot ne laissent pas de doute quant à la source d’inspiration de ce maillot très réussi. Les bénéfices récoltés par les ventes seront reversés à des programmes œuvrant pour les communautés afro-américaines.
Boston Celtics
Les Celtics profitent de ce maillot pour faire référence au passé très glorieux de la franchise. En blanc avec une inscription “Boston Celtics” et une large bordure verte, le maillot ressemble comme deux gouttes d’eau à une bannière de champions NBA.
Avec leurs 17 titres glanés, aucune équipe n’a fait mieux, excepté les Lakers qui viennent de les rejoindre. Autre détail important : la citation de Red Auerbach en bas du maillot : “The Boston Celtics are not a basketball team, they are a way of life”. Ça en impose !
Brooklyn Nets
Les Nets aiment rendre hommage aux artistes originaires de Brooklyn. Après avoir célébré le rappeur Notorious BIG au cours des deux dernières saisons, les Nets ont choisi de mettre en lumière cette fois Jean-Michel Basquiat.
Figure de proue de la culture Underground, Basquiat a fait ses gammes dans les rues new-yorkaises. Le maillot des Nets reprend les codes propres à l’univers du peintre né à Brooklyn.
Charlotte Hornets
Peut-être l’un des uniformes les plus funs de la cuvée 2020/2021. Cette couleur vert menthe est électrisante. Bon, ce n’est sûrement pas le maillot le plus facile à porter, mais sur un parquet, l’effet sera garanti.
Si l’inscription “Buzz City” est entrée dans les moeurs depuis quelques années, le choix des couleurs mérite qu’on s’y attarde quelque peu. La couleur menthe fait référence à l’histoire de Charlotte qui était le siège d’une importante succursale de la Monnaie américaine (Branch Mint en anglais).
Les rayures or et granite font quant à elles allusion à la ruée vers l’or qu’il y a eu lieu en Caroline du Nord au 19e siècle et au granite qu’on trouve spécifiquement dans cet État.
Chicago Bulls
Les Bulls ont choisi d’honorer l’architecture Art Nouveau de la ville. Détruite en grande partie par un grand incendie en 1871, Windy City s’est mutée en un laboratoire architectural. Face aux dégâts colossaux, certains grands noms de l’architecture ont pris la ville comme terrain de jeu pour concrétiser leurs audacieuses idées.
L’inscription “No Little Plans” en bas du maillot est une citation de Daniel Burnham, personnage phare dans la reconstruction de Chicago. Même sortie de son contexte, cette phrase semble aller comme un gant à la franchise de l’Illinois en quête de splendeur.
Cleveland Cavaliers
Cette année, la franchise de Kevin Love a choisi d’honorer la ville de Cleveland, berceau du Rock & Roll, où Alan Freed, célèbre animateur/DJ popularisa le terme. L’inscription “Long Live Rock” est une déclaration d’amour pour ce courant musical si intimement lié à la ville.
On la retrouve également à l’entrée du Rock & Roll Hall of Fame. L’inscription “Cleveland” présente sur le recto reprend certaines typographies de logos de grands groupes ou chanteurs de Rock. Autre détail amusant, sur le short, la skyline de Cleveland inscrite dans un médiator de guitare.
Si le maillot peut paraître assez fade au premier abord, son design est en réalité bien plus complexe et regorge de références.
Detroit Pistons
Cette année encore les Detroit Pistons ont choisi d’honorer leur ville sous l’angle de Motor City. On va finir par savoir que la ville était un haut lieu de l’industrie automobile. Côté design, rien de bien nouveau. Du bleu, du rouge et du blanc.
Lors de la présentation du maillot, les Pistons ont déclaré que l’uniforme rappelait les emblèmes des voitures d’époque et que les rayures latérales faisaient référence aux autoroutes. Pourquoi pas !
Indiana Pacers
Contrairement à d’autres maillots City, la référence de celui des Pacers saute rapidement aux yeux. Cette année, on oublie la culture des sports automobiles très présente à Indianapolis et on se replonge dans l’histoire récente de la franchise.
Ce maillot fait référence aux uniformes portés par les Pacers jusqu’au milieu des années 2000. Sous cette tunique, l’équipe menée à l’époque par le redoutable Reggie Miller, a même fait une apparition en Finales NBA. Un maillot à part dans le cœur des fans.
Miami Heat
Ce maillot du Heat clôt la série “Miami Vice” inaugurée en 2017. Après le bleu, le blanc et le noir, les floridiens inovent avec un très clivant uniforme bi-colore, reprenant l’ensemble des coloris utilisés. Ce maillot ViceVersa est inspiré des néons qui illuminaient la ville durant les années 80, symbole d’une vie nocturne très agitée.
Tantôt bleu, tantôt rose, ce jersey ne laissera personne indifférent. On aime ou on n’aime pas. So 80’s !
Milwaukee Bucks
Les Bucks prennent un malin plaisir à sortir chaque année des maillots surprenants. Le maillot City Edition de 2020/2021 ne fera pas exception à la règle. Inspiré d’une des significations du nom de Milwaukee, qui veut dire “Le lieu du rassemblement au bord de l’eau”, la franchise édite cette fois-ci un maillot dominé par trois nuances de bleu.
Le tout animé par un mouvement de vague rappelant le lac et les rivières, très présents dans l’État.
New York Knicks
Une fois encore les Knicks s’illustrent de la mauvaise manière. No offense aux fans de l’institution New-Yorkaise. Mais là, ils tendent le bâton pour se faire battre. Ce maillot sorti en collaboration avec Kith, une marque lifestyle de NYC, n’a rien pour lui.
Sans aucune personnalité, ce maillot noir se compose d’un dégradé passant du noir au rouge et d’un graphisme circulaire dans lequel le nom de la franchise est accompagné de la mention “City Never Sleeps”. Pas sûr qu’il batte des records de ventes.
Orlando Magic
Cette année encore, le Magic rejoue la carte de l’orange pour son maillot City en guise de clin d’oeil à la culture de cet agrume très présente en Floride. Le fruit est d’ailleurs l’un des symboles de l’État.
L’uniforme est inspiré des tenues à fines rayures que portaient les joueurs d’Orlando dans les 90’s. Comme l’année dernière, l’inscription ‘ORL” trône sur le recto du maillot. On peut également apercevoir la mention “Orange Fever”.
Pas moche, mais pas réussi non plus. L’association du blanc et du orange n’aura pas été une idée si lumineuse.
Philadelphia 76ers
Les fans des Sixers de la fin des années 90 attendaient ça depuis longtemps. Les joueurs reporteront enfin un maillot noir. De là à dire que leur vœu a été exaucé, il ne faut pas pousser. On est loin du maillot mythique que portaient Allen Iverson et consorts lors des finales 2001 face aux Lakers.
Mais ne soyons pas trop dur, il n’est pas si mal. En plus, une anecdote sympa se cache derrière. Lors de son année rookie, Ben Simmons avait émis son souhait sur Twitter de porter un jour un maillot noir.
Ce à quoi la franchise avait répondu que s’il gagnait le trophée de Rookie de l’année, son souhait deviendrait réalité. Simmons a dû se montrer patient, mais les Sixers ont tenu promesse. Et cerise sur le gâteau, le joueur a eu le droit de participer à sa conception.
Le maillot s’inspire de “Boathouse row”, un quartier historique de Philly. C’est particulier, mais on adhère.
Toronto Raptors
Les Raptors aiment rendre hommage à la ville de Toronto par le biais du célèbre rappeur Drake. Oui, Drake est un enfant du pays. Et oui, il est un ambassadeur de la franchise.
Mais, comme Détroit et Motor City, il faudrait maintenant passer à autre chose. À côté de ça, le maillot noir et or (les couleurs de la marque de Drake, OVO) est plutôt sympa. La typo reprend celle des premiers maillots de 1995. Les fans de la première heure apprécieront ce clin d’oeil.
Washington Wizards
En regardant le maillot City des Wizards, on se dit que la franchise ne doit pas être très emballée par le concept. Ils nous ont pondu une copie de celui de l’année dernière, passant du blanc au … gris clair. Youhou ! Ils rendent hommage à Washington mais en faisant le minimum syndical.
Même inscription “DC”, même graphisme, mêmes étoiles et mêmes bandes. RAS ! Enfin si, le gris clair.
Dallas Mavericks
Avec ce maillot blanc et or, la franchise texane fête les 10 ans de son seul et unique titre. Et oui, 10 ans déjà. Ça ne nous rajeunit pas. Il n’y a pas grand chose à dire sur son design épuré, excepté la présence d’ailes de Pegasus sur les flancs.
Une référence à cet animal mythologique qui veille sur la ville de Dallas. Ah oui, les Mavs célèbrent également leur 40ème anniversaire cette année. Et 40 ans, ça se fête !
Denver Nuggets
Avec ce maillot, les Nuggets ont annoncé qu’ils refermaient le cycle des maillots “Skyline” commencé il y a plusieurs années. Après la version blanche, puis noire, Denver s’offre cette fois-ci un uniforme rouge peu commun, faisant référence à la couleur de certains paysages que l’on trouve dans le Colorado.
Golden State Warriors
Les mauvaises langues diront que les Warriors n’ont jamais autant célébré la ville d’Oakland que depuis qu’ils l’ont quittée. C’était déjà le cas l’année dernière et rebelote cette fois encore. Côté design, le maillot est très réussi.
Rappelant les uniformes de la fin des années 2000, une époque pas si glorieuse pour la franchise, les couleurs ont été revues pour lui donner un petit quelque chose de très contemporain. L’alliance du Bleu foncé, du rouge orangé et du jaune fonctionne mieux sans le côté “shinny” de l’époque.
Houston Rockets
Le maillot des Rockets est sans aucun doute le plus WTF de la collection City Edition. Quand les premières images du jersey ont fuité, l’excitation de l’attente a très vite laissé place à l’incompréhension. Mais pourquoi ce bleu clair ?
Rassurez-vous, même si ce bleu est un choix douteux, il y a une explication rationnelle. Même si ça ne saute pas aux yeux, les Rockets ont choisi d’honorer l’histoire sportive de la cité texane et notamment la franchise NFL des Houston Oilers (aujourd’hui les Tennessee Titans) dont le bleu fait directement référence.
Cette explication ne suffira pas à nous faire acheter le maillot.
Los Angeles Clippers
Cette année encore, la Street Culture de LA est à l’honneur du côté des Clippers. Pour 2021, la deuxième équipe de Los Angeles reprend le maillot signé en collaboration avec l’artiste Cartoon l’année dernière en passant du blanc au noir.
Même typo GTA, mêmes liserets rouge et bleu. Pas d’une grande nouveauté mais le maillot reste sympa.
Los Angeles Lakers
“Back to the roots ! ” Avec ce maillot aux couleurs très inhabituelles pour les Lakers, la franchise réussit à rendre un bel hommage à son passé. Inhabituelles, ça dépend pour qui, puisque le bleu était la couleur originelle de l’équipe avant d’adopter le jaune et le violet.
Lorsque LeBron James et Anthony Davis évolueront avec cette tunique Blue and Silver, les spectateurs seront catapultés dans les années 60, à l’époque des plus beaux exploits de Jerry West et Elgin Baylor.
Memphis Grizzlies
Même sans avoir toutes les références qui en découlent, ce maillot des Grizzlies fait son petit effet. La franchise du Tennessee a choisi d’honorer ici la mémoire du chanteur de soul Isaac Hayes. Très sobre mais avec quelques touches colorées, l’uniforme est noir avec de fines rayures verticales rappelant les sillons des vinyles.
Les couleurs or et turquoise font quant à elles référence à la Cadillac Eldorado 1972 de Hayes. La signature du chanteur, ainsi que ses lunettes de soleil et le logo de Stax font également partie du design.
Enfin, le motif « MG » qui orne le col et le côté gauche du maillot s’inspire du tissu ghanéen que portait Hayes.
Minnesota Timberwolves
Le Minnesota est connu pour être l’État américain situé le plus au Nord. La franchise a donc décidé de s’appuyer sur cette spécificité géographique pour sortir un uniforme noir très sobre.
L’abréviation “Minn”, la présence d’une étoile verte représentant l’Étoile du Nord ainsi que la constellation d’étoiles grises sur le côté droit apportent de la personnalité à ce maillot qui manque pourtant d’un peu de fun.
North Stars était aussi le nom de l’ancienne équipe de NHL domiciliée à Minneapolis jusqu’en 1993. Un joli hommage !
New Orleans Pelicans
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Pelicans ont parfaitement compris le concept de rendre hommage à leur ville. Pour leur version City Edition, la franchise de Louisiane sort un maillot inspiré du drapeau de la ville de New Orleans.
“Inspiré” est un euphémisme. L’uniforme des Pelicans a littéralement été cousu à partir du drapeau. Composé de rouge, de blanc et de bleu, le maillot est surmonté de 3 fleurs de Lys dorés. Le Drapeau de la ville, quoi… mais avec un col et deux trous pour les bras.
Oklahoma City Thunder
Le Thunder célèbre cette année l’État d’Oklahoma. Dominé par la couleur noire, le maillot intègre un graphisme diagonal bleu et orange. L’inscription “Oklahoma” fait son apparition sur un maillot du Thunder pour la première fois depuis l’arrivée de l’équipe en 2008.
La police utilisée reprend celle du drapeau de l’État. Autres signes distinctifs : le mot “Unite” présent en bas du maillot et la carte de l’État dans le ceinturon du short. Rien de transcendant, mais l’ensemble est plutôt réussi.
Phoenix Suns
Cette saison, les Suns ont choisi d’honorer la ville de Phoenix et son aire urbaine, que l’on surnomme “The Valley of the Sun.” Il faut aimer les couleurs, mais l’ensemble est hyper réussi. Le maillot est noir avec un coucher de soleil sur la silhouette de la montagne Camelback.
Le tout dans un dégradé pixelisé tirant du jaune orangé au violet. L’inscription “The Valley” en blanc complète le design. On est transporté dans le climat aride d’Arizona en un coup d’oeil.
Portland Trail Blazers
Les Trail Blazers célèbrent ici l’esprit pionnier de l’État, ses paysages ainsi que les tribus qui ont fait de ces terres leur maison. Le design plutôt épuré raconte donc beaucoup de choses avec peu d’éléments. De fines rayures parcourant l’ensemble du maillot représentent le relief topographique de la région.
Le flocage “Oregon” orne le recto du jersey dont le graphisme est inspiré du célèbre panneau lumineux qui trône fièrement dans le vieux Portland. Et les bandes de couleurs évoquent les couchers de soleil sur les paysages vallonnés de l’Oregon.
Une partie des bénéfices des ventes du maillot sera reversée à des oeuvres de bienfaisance.
Sacramento Kings
Le maillot City 2021 des Sacramento Kings est une virée dans l’histoire vestimentaire de la franchise. Les Kings ont mixé quatre éléments de leurs anciens uniformes.
On retrouve le bleu ciel de leurs maillots extérieurs de 1985, les damiers des maillots alternatifs de 1994, le noir des maillots extérieurs de 2000 et l’inscription “Sactown” qu’on avait découvert pour leur maillot City de l’année dernière. Merci pour le voyage dans le temps, mais pas sûr que cet uniforme reste dans les annales.
San Antonio Spurs
Alléluia ! Nos prières ont enfin été entendues. Après des années à honorer l’armée avec des uniformes aux motifs camo divers et variés, les Spurs ont décidé de tourner la page. Et quelle réussite ! Ce maillot est tout simplement un bijou, une fête.
Inspiré du logo vintage utilisé dans les 90’s, le maillot est noir et accueille trois bandes diagonales colorées, turquoise, rose et orange. Bien que ces trois couleurs étaient prédominantes dans le logo, le parquet et les différentes tenues de l’époque, la franchise ne les avait jamais arborées sur un maillot.
Les plus observateurs noteront également les petits motifs “fiesta” très en vogue sous l’ère Robinson.
Utah Jazz
Après avoir porté deux fois le même maillot City Edition en 2019 et 2020, le Jazz a décidé de se frotter à la nouveauté. Mais tout doucement. Pas de gros changements, l’équipe continue d’honorer les paysages de l’Utah et plus particulièrement les Red Rocks.
Le dégradé du pourpre au jaune est conservé mais a été raccourci et a migré vers le haut du maillot. Le noir, prédominant, lui apporte une touche de sobriété qui manquait à la précédente version. Dark mode activé !
Une envie de lecture ?
L’histoire derrière le logo des Knicks
Les matchs de play-in expliqués en une image
10 choses à savoir sur Nicolas Batum
Les sponsors maillots des 30 franchises NBA
Qui est Pascal Siakam ?
Laisser un commentaire