Quel est le point commun entre Kevin Durant, Jason Kidd, Gary Payton, Isiah Thomas, Jerry West ou encore Elgin Baylor ? Ce sont des légendes NBA draftées en seconde position. Comme quoi, il n’y a pas que le 1st Pick dans la vie. Même si certains joueurs comme Ja Morant, Mike Bibby ou Alonzo Mourning peuvent également venir garnir cette liste, d’autres au contraire, n’ont pas su répondre aux attentes qui accompagnaient le statut de Numéro 2. Tour d’horizon (subjectif) des pires 2e choix de Draft de l’Histoire !
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Sam Bowie (1984)
10,9 points, 7,5 rebonds et 2,1 passes en 10 saisons NBA, Sam Bowie cumule des moyennes en carrière correctes, même si elles restent un peu faiblardes pour un second choix. Pour autant, cet intérieur figure régulièrement dans les classements des pires choix de Draft.
Même si ce n’est pas de sa faute, Bowie paie sa sélection devant le Dieu suprême Michael Jordan, choisi juste derrière lui, en 3e position. En même temps, qui pouvait deviner que MJ deviendrait le meilleur joueur de l’Histoire ? Pas les Blazers, en tout cas, ni même les Bulls ! Pour rappel, en 84, les Blazers disposaient déjà d’un arrière talentueux en la personne de Clyde Drexler et manquait cruellement de taille depuis le départ de Bill Walton en 79.
Ce constat envers Bowie est pourtant très sévère. Même s’il est loin de concurrencer le Goat, tant au niveau statistique que dans son impact sur la NBA, Bowie n’a pas pu avoir la carrière qu’il méritait. La faute à un corps trop fragile.
Sur ses 5 saisons à Portland, il ne disputa que 139 matchs de saison régulière sur 410 possibles. Plus ou moins épargné aux Nets où il atteignit la barre des 15 points de moyenne lors de la saison 91-92, il finit sa carrière aux Lakers en toute discrétion.
Stromile Swift (2000)
La simple mention de son nom suffit pour expliquer la présence cet intérieur dans ce top. Plus de 10 ans après sa retraite, qui se souvient encore de Stro ? Sélectionné par Vancouver en 2000 derrière Kenyon Martin, Swift passa la majeure partie de la carrière du côté de Memphis dans un rôle de remplaçant.
Passé par les Rockets et les Nets, il prit sa retraite NBA après une dernière pige aux Suns en 2009. Il cumula 8,4 points et 4,6 rebonds. Il raccrocha définitivement ses sneakers après un ultime exercice en Chine.
Jay Williams (2002)
Drafté en 2002 derrière le géant Chinois Yao Ming, Jay Williams fait partie des grandes déceptions que compte la NBA. Après une première année prometteuse aux Chicago Bulls, le meneur fut contraint de prendre sa retraite à la suite d’un grave accident de moto survenu durant l’intersaison.
Alors que la pratique de la moto lui est formellement interdite dans son contrat, Jay eut la brillante idée de faire un tour de bécane sans casque et sans… permis. Résultat : un nerf de la jambe sectionné, une fracture du bassin et d’un tibia et une rupture des ligaments du genou gauche.
Et une carrière terminée ! Williams fut coupé par les Bulls en 2004. Après une tentative de retour chez les Nets, soldé par un échec, il disputa quelques matchs dans l’antichambre de la NBA, au sein des Austin Toros. Il raccrocha en 2006 et officia quelque temps en tant que consultant pour ESPN.
Darko Milicic (2003)
Pour faire carrière en NBA quand on fait partie de la Draft 2003, mieux valait avoir les reins solides. Et c’est peut-être ce qu’il a manqué au Serbe drafté en pick 2, devant Carmelo Anthony, Chris Bosh et Dwyane Wade, pour ne citer qu’eux.
Qu’aurait donné Melo au sein de l’effectif fourni des Pistons ? Lui qui court encore après une bague après sa renaissance à Portland, puis à LA. L’expérience NBA de Darko fut compliquée dès le début.
Relayé sur le banc par Larry Brown, alors que l’intérieur rookie se prenait déjà pour le futur visage de la Ligue, le retour à la réalité fit mal. Une anecdote raconte que lors de sa première saison, il lui arrivait souvent de venir à l’entraînement après avoir passé la nuit à boire. Difficile de justifier son statut de #2 dans ces conditions !
Passé par Orlando, Memphis et NY, il atterrit dans le Minnesota où il joua son « meilleur » basket. Il disputa son ultime match NBA sous la tunique des Celtics lors de la saison 2012-13. Après une incursion dans le monde du Kickboxing, il devint agriculteur dans sa Serbie natale. Une activité dans laquelle il semble avoir trouvé la paie.
Hasheem Thabeet (2009)
Le grand Hasheem a été choisi par Memphis lors de la Draft 2009 qui a vu éclore certains talents draftés après lui comme James Harden, Steph Curry, DeMar DeRozan ou encore Jrue Holiday. Avec des camarades de promo comme ça, autant ne pas foirer ses débuts.
Et pourtant, c’est exactement ce qui est arrivé. Thabeet boucla son année rookie avec des moyennes de 3,1 points et 3,6 rebonds par match. Bien qu’étant très loin des standards qu’une franchise est en droit d’attendre d’un N°2, ces moyennes annuelles sont pourtant les plus élevées de sa carrière.
C’est dire la déception ! Même s’il ne fait aucun doute que le jeune intérieur ne répondra jamais aux attentes, Thabeet parvint tout de même à rester 7 saisons en NBA au sein d’effectifs en demande de taille (OKC, Portland, Houston). Il alterna ensuite entre la G-League et des séjours à l’étranger, notamment au Japon et à Taïwan.
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